CHAPELLES VIVANTES ET PETITS FOYERS DE LUMIERE - NOVEMBRE 2024
Le 11 novembre est la date où, chaque année, la France rend hommage aux morts de la guerre 1914-1918, bien souvent autour des monuments aux morts. Ces édifices portent la mémoire des Poilus, aujourd’hui tous disparus.
Au lendemain de la première guerre mondiale, les familles, les municipalités comme la nation toute entière entendent rendre hommage aux « héros tombés pour la France ». Dès 1919, on voit ainsi des monuments aux morts apparaître dans chaque commune, ou presque, et porter un message commémoratif qui peut varier selon le lieu, le moment de son érection ou encore le nombre de morts. En ce sens, le choix du texte gravé comme celui de la statue retenue deviennent des objets d’étude.
Dans ce même esprit de mémoire et d’hommage, des lois se succèdent relatives aux monuments à élever dans les cimetières militaires, créant des diplômes d’honneur des militaires morts pour la Patrie, assurant aux communes qui en feront la demande, la fourniture gratuite de trophées de guerre pour orner les monuments aux morts, en vue de la « commémoration et à la glorification des morts pour la France au cours de la Grande Guerre », etc…Des subventions seront accordées par l’Etat aux communes, en proportion de l’effort et des sacrifices qu’elles feront en vue de glorifier les héros morts pour la Patrie.
Typologie des monuments aux morts
Le mouvement qui les fait s’ériger est l’expression d’un sentiment unanime à la fois de reconnaissance, d’hommage et de dette : les survivants seront toujours redevables aux morts d’avoir, par leur sacrifice, préservé leur liberté et leur identité nationale.
Ce sont aussi des rappels du pacifisme qui se répand en Europe après les combats. Ne jamais revivre un tel drame est un sentiment partagé par la majeure partie des populations. Cette guerre se doit d’être absolument la Dernière !
Les monuments se veulent des tombes symboliques. On y trouve un socle qui représente la tombe elle-même, des symboles de la patrie et du deuil, ainsi que des inscriptions. Aussi faut-il bien distinguer les monuments aux morts, des ossuaires, nécropoles ou cimetières militaires puisqu’aucun corps ne repose sous eux.
On peut classer les monuments aux morts en plusieurs grandes catégories :
- les monuments civiques portés sur les valeurs de la République ;
- les monuments patriotiques qui exaltent le sacrifice et/ou la gloire ;
- les monuments funéraires qui expriment le deuil, la douleur de ceux qui restent.
Les personnages :
→ Le Poilu : la fabrication industrielle a donné un nombre impressionnant de représentations du soldat. Le Poilu apparaît sous différentes attitudes dont la plus courante est le soldat héroïque, rempart inébranlable face à l’ennemi. Dans la grande majorité des cas, le combattant est très réaliste et porte l’équipement complet du Poilu en campagne (capote, fusil, havresac…).
Mais au-delà de cette fabrication en série, des communes plus argentées ont fait appel à des statuaires qui réalisent de véritables œuvres d’art.
→ La Femme : les figures féminines visibles sur de nombreux monuments sont des figures allégoriques. Quand elles représentent la Patrie ou la Nation (parfois la commune), les femmes portent des ailes ou un casque, ou remettent des lauriers ou une couronne. Qu’elle protège, qu’elle soit victorieuse ou reconnaissante, ou encore symbole de liberté, elle est et reste toujours l’image suprême de la Patrie. Quand elles symbolisent la douleur ou le deuil, ce sont des femmes pleureuses (« pieta dolorosa »), parfois accompagnées d’enfants.
JE METS MON ESPOIR DANS LE SEIGNEUR,
JE SUIS SÛR DE SA PAROLE
1
Des profondeurs, je crie vers toi Seigneur :
Écoute mon appel !
Que ton oreille se fasse attentive
Au cri de ma prière.
2
Si tu retiens les fautes, Seigneur,
Qui donc subsistera ?
Mais près de toi se trouve le pardon,
Je te crains et j'espère.
3
Mon âme attend le Seigneur,
Je suis sûr de sa parole;
Mon âme attend plus sûrement le Seigneur
Qu’un veilleur n’attend l’aurore.
On peut imaginer la raison pour laquelle la date du 11 novembre fut choisie pour se rappeler nos morts de la Grande Guerre. Le 11 novembre correspond à la fête de saint Martin évangélisateur de la Gaule.
Prions-le aussi à cette occasion pour la France Fille aînée de l’Église !
Chapelet avec La Vierge Marie
1 « Je crois en Dieu », 1 « Notre-Père », 3 « Je vous salue Marie », 1 « Gloire au Père »
Premier Mystère Douloureux: L’Agonie de Jésus à Gethsémani
Parvenu au jardin de Gethsémani, au Mont des Oliviers, Jésus dit aux disciples : « Restez ici tandis que je m’en irai prier là-bas. » Et prenant avec lui, Pierre, Jacques et Jean, il commença à ressentir tristesse et angoisse. Alors il leur dit : « Mon âme est triste à en mourir, demeurez ici et veillez avec moi. » (Saint Matthieu 26, 36-38)
Le mot « agonie » veut dire « combat ». Jésus ne s’est pas dérobé aux combats de la vie, ni au combat ultime face à la mort.
Les traumatismes après la « Grande Guerre »
Les millions de morts de la Première Guerre mondiale ont engendré un profond traumatisme et son souvenir obsède les sociétés d’après-guerre. Les cérémonies commémoratives, la présence dans la société des mutilés, des veuves et des orphelins, les ruines qui jonchent les régions des combats, interdisent l’oubli et rendent impératif le besoin de se souvenir des morts. L’ampleur de ce deuil a dicté une réponse monumentale et des concours sont lancés par les communes qui retiennent ensuite, parmi les différents projets, le monument qui répond le mieux à leurs attentes. Plus de 35.000 monuments aux morts ont ainsi été érigés de 1920 à 1925 et aujourd’hui, ce sont plus de 95% des communes françaises qui en possèdent un. Cet élan collectif des citoyens eut pour conséquence un phénomène sans précédent dans l'histoire du monument public : pour la première fois, cet hommage s’adresse aux soldats, de manière nominative, et pas seulement comme ce fut le cas par le passé, à leurs chefs.
Toutefois, si l’on peut saluer cet effort de mémoire de la Patrie face au don de la vie de millions de soldats et autres civils engagés, n’a-t-on pas aussi un devoir de prière pour aider ces âmes, certaines toujours au Purgatoire, à s’élever vers le Ciel ?
Ô Marie, Notre Mère auxiliatrice de toutes grâces, nous t’implorons pour tous nos gendarmes, policiers, soldats, pompiers, urgentistes et autres défunts, morts pour la France durant la guerre contre les Prussiens en 1871[1] et la Grande Guerre de 1914-1918. Que par ton intercession unie aux nôtres, au nom du triomphe sur la mort de ton Fils Jésus-Christ, par sa Résurrection, Dieu Notre Père, dans sa grande Miséricorde, remette à ces âmes du Purgatoire les peines dues par la Justice divine ! Nous te demandons, Ô Marie, notre Mère, de protéger chacun dans les grands et petits combats de la vie, en croyant toujours en la victoire du Christ.
1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ». Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.
Plus près de toi mon Dieu
Plus près de toi mon Dieu, j’aimerais reposer :
C’est toi qui m’as créé, et tu m’as fait pour toi ;
Mon cœur est sans repos tant qu’il ne demeure en toi.
Quand prendra fin ma vie, daigne me recevoir
En ton cœur ô Jésus dans la maison du Père.
Donne-moi de te voir et de te contempler,
De vivre en ton amour durant l’éternité.
Deuxième Mystère Douloureux: La Flagellation de Jésus
Pilate leur relâcha Barabbas, et après avoir fait flagellé Jésus, il le livra pour être crucifié. (Saint Matthieu 27, 26)
Jésus livre son corps très saint au supplice, sans cesser d’être uni à son Père dans l’Esprit-Saint. « Ne le savez-vous pas ? Votre corps est un sanctuaire de l’Esprit-Saint, lui qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu ; Vous ne vous appartenez plus à vous-mêmes, car vous avez été achetés à grand prix. Rendez donc gloire à Dieu dans votre corps. »
(De la première lettre aux Corinthiens 6, 19-20)
La seconde guerre mondiale
Beaucoup d'historiens qualifient la Seconde Guerre mondiale de guerre d'anéantissement. Alors que dans un conflit militaire l'enjeu principal est de vaincre le camp ennemi, la Seconde Guerre mondiale va beaucoup plus loin. Par leur mobilisation exceptionnelle et par les moyens engagés, la plupart des pays participant au conflit n'avaient qu'une seule motivation : détruire totalement l'ennemi sans distinction entre civils et militaires. Le lancement des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki illustre parfaitement cette "guerre d'anéantissement". L'idéologie nazie a également obéi à des idéaux racistes avec l'extermination des Juifs (la Solution finale), des Tsiganes et de toutes les races dites "inférieures" selon leurs préceptes. La Seconde Guerre mondiale est également une "guerre totale" qui impacte les sociétés dans leur ensemble.
La bataille de France a fait environ 60 000 morts et 123 000 blessés dans le camp français. Dans le camp allemand, on dénombre 27 000 morts et 111 000 blessés. La Belgique déplore 7 500 morts et 15 850 blessés. Chez les Britanniques, le bilan est de 4 200 morts et 16 800 blessés. Aux Pays-Bas, l'offensive allemande a fait près de 3 000 morts. La bataille de France a par ailleurs causé la mort de 21 000 civils français, ainsi que 6 000 civils belges et environ 2 500 civils néerlandais. Autour de 10 millions de civils fuient les combats.
Ô Marie, Notre-Dame Libératrice, prends en pitié tous nos frères et sœurs défunts lors des dernières guerres du siècle précédent, et spécialement ceux qui ont le plus besoin de la Miséricorde du Seigneur.
Intercède pour tous ces membres de nos corps armés qui se sont battus pour la France et ont donné leur corps en sacrifice, afin que s’achève en eux, l’œuvre de l’Amour qui purifie. Que notre prière, unie à celle de toute l’Église, leur obtienne la joie qui surpasse tout désir et les transporte au lieu de l’éternelle paix !
Ô Marie, notre Mère, aide tous nos jeunes dans nos sociétés, et notamment ceux qui se sont engagés pour la France, à se libérer de toute forme de jouissance immédiate du plaisir, pour rendre gloire à Dieu dans leurs corps et leur vie.
1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ». Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.
Seigneur, rassemble-nous
R-Seigneur, rassemble-nous, Dans la paix de ton amour.
Nos fautes nous séparent, Ta grâce nous unit.
La joie de ta victoire, Éclaire notre nuit.
Troisième Mystère Douloureux : Le Couronnement d’épines
Les soldats, tressant une couronne avec des épines, la lui posèrent sur la tête et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre. (Saint Jean, 19, 2)
Jésus se présente comme roi, dérisoire à vue humaine, mais souverain de vérité.
Conflits pour lesquels la France s’est engagée depuis les guerres mondiales :
1946 - 1954 : Guerre d’Indochine ;
1950 - 1953 : Guerre de Corée ;
1954 - 1962 : Guerre d’Algérie ;
1955 - 1962 : Guerre du Cameroun ;
1969 - 1975 : Première guerre civile Tchadienne, « Opération Bison » ;
1977 - 1980 : Guerre du Sahara occidental, « Opération Lamantin » ;
1978 - 1987 : Conflit Tchao-Libyen, « Opération Tacaud », « Opération Manta » ;
1982 - 1984 : Guerre du Liban ;
1990 - 1991 : Guerre du Golfe ;
1991 - 2001 : Guerre civile Djiboutienne ;
1992 - 1995 : Guerre de Bosnie-Herzégovine, Force de protection des Nations Unies,
« Opération Deny Flight » ;
1998 - 1999 : Guerre du Kosovo ;
2001 - 2014 : Guerre d’Afghanistan,
2001 – 2002 : « Opération Héraclès »,
2002 – 2014 : « Opération Epidote » ;
2002 - 2011 : Crise politico-militaire en Côte d’Ivoire, « Opération Licorne » ;
2004 - 2007 : Première guerre civile Centrafricaine, « Opération Boali » ;
2011 : Première guerre civile Libyenne, « Opération Harmattan » ;
2013 - 2022 : Guerre du Mali : 2013 – 2014 : « Opération Serval »,
2014 – 2022 : « Opération Barkane » ;
2013 - 2016 : Troisième guerre civile Centrafricaine : « Opération Sangaris » ;
2013 - 2017 : Deuxième guerre civile Irakienne ;
2014 : Guerre contre l’État islamique : « Opération Chammal » ;
2024 : Crise de la mer rouge.
Combien de pertes humaines ont pu être comptées parmi tous nos soldats engagés pour la Patrie, afin de préserver la Paix ? Il est bien difficile de le dire.
Ô Marie, Notre-Dame Libératrice, prends en pitié tous nos frères et sœurs défunts lors des dernières guerres du siècle précédent, et spécialement ceux qui ont le plus besoin de la Miséricorde du Seigneur !
Intercède pour tous ces membres de nos corps armés qui se sont battus pour la France et ont donné leur corps en sacrifice, afin que s’achève en eux, l’œuvre de l’Amour qui purifie. Que notre prière, unie à celle de toute l’Église, leur obtienne la joie qui surpasse tout désir et les transporte au lieu de l’éternelle paix !
Ô Marie, notre Mère, aide chacun des membres de nos corps armés à écouter dans leurs consciences, la voix de l’Esprit-Saint qui conduit vers la Vérité toute entière !
1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ». Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.
Si la mer se déchaine
R : Il n'a pas dit que tu coulerais, Il n'a pas dit que tu sombrerais
Il a dit : Allons de l'autre bord, Allons de l'autre bord !
Si ton cœur est en peine, Si ton corps est souffrant
Crois en Jésus il t'aime, Il te donne sa paix. (bis)
Quatrième Mystère Douloureux : Le Portement de Croix
Ils prirent donc Jésus. Et il sortit portant sa croix … Ils mirent la main sur un certain Simon de Cyrène qui revenait des champs et le chargèrent de la croix pour la porter derrière Jésus… Des femmes qui le suivaient se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Mais, se retournant vers elles, Jésus dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants… » On emmenait encore deux malfaiteurs pour être exécutés avec lui. (Saint Luc 23, 26-28, 32)
L’Evangile nous montre Jésus qui entre librement dans sa Passion, résolu à aller pour nous jusqu’au bout de l’Amour. Comme Marie, il reste ferme, il porte sa croix, il porte nos péchés, il nous porte avec patience et avec amour.
L’addition semble lourde mais …
Lorsqu’on tente de faire un bilan après toutes ces guerres dévastatrices ainsi que tous les conflits où la France a été amenée à participer, on constate, malgré le cri de « jamais plus ces horreurs », sans fin, se renouvellent des épisodes toujours plus meurtriers.
Alors, tout est-il perdu ?
Jésus savait combien la vie sur terre serait douloureuse et risquée pour « ses enfants ». Aussi, n’a-t-il pas hésité à donner son « Fiat » à son Père pour venir sauver ce monde ! Souvenons-nous que nous sommes en exil sur cette terre.
L’émotion profonde d’un peuple uni après la Grande Guerre a voulu honorer ses morts en stigmatisant le souvenir par les monuments aux morts et de nombreuses commémorations. La mondialisation cherche à éteindre toute souveraineté et faire oublier jusqu’à l’identité d’une nation. Au quotidien, dans notre pays, depuis plusieurs années, combien d’hommes et de femmes tombent, assassinés sur notre terre parce qu’ils portent un uniforme ? Si les mentalités ont changé et que maintenant, une nouvelle semble en effacer une autre, prenons le « contre-pied » de l’oubli par le désir fort de porter dans nos prières tous ces hommes et ces femmes, à qui, pour de fausses raisons, on a volé la vie.
Dès lors, même quand tout pourrait sembler perdu, restons surtout fidèles à Notre Dieu ! Par Lui, nous sommes sauvés et nous pouvons soulager tant de nos frères et sœurs. Notre « Maison » ne réside pas ici-bas, portons notre Croix en cherchant toujours à lever les yeux vers le Ciel pour faire la volonté de Dieu, et tout peut alors être sauvé !
Ô Marie, Mère de toute l’humanité, Reine du Ciel et de la terre, aide tous nos soldats, pompiers, policiers, urgentistes, gendarmes, tous militaires et engagés pour la France, à se supporter avec une infinie patience au quotidien ! Que chacun réalise que ce monde n’est qu’imperfection, mais qu’au-dessus se tient le Christ-Roi qui a triomphé de la mort et qui invite chacun à le suivre pour une Vie éternelle !
1« Notre Père », 10 « Je vous salue Marie » et 1 « Gloire au Père ». Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos offenses, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde. Et que par la Miséricorde de Dieu, que les âmes des fidèles trépassés reposent en paix.
Prière à Notre-Dame Auxiliatrice des Âmes du Purgatoire
« Ô Glorieuse Vierge Marie, nous croyons que Dieu vous a donné toutes grâces
pour adoucir les peines des âmes du Purgatoire et même pour les délivrer,
c’est pourquoi nous nous tournons vers vous avec confiance. »
« Ô Vierge Marie, c’est à la porte de votre cœur maternel que nous venons frapper.
Voyez les peines immenses qu’endurent ces âmes plongées dans le feu purificateur,
voyez les tourments de ces âmes privées de la jouissance de Dieu qu’elles ont entrevu un court instant, voyez leur impuissance à se procurer le moindre soulagement,
voyez leur résignation et leur soumission à la Justice Divine. »
« Ô Mère de Miséricorde, nous vous en supplions, visitez ces pauvres âmes
et apportez-leur réconfort, soulagement et consolation.
Ô Vierge puissante, vous dont les mérites sont immenses,
abrégez le temps de leur expiation.
Ô Reine du ciel, nous osons enfin vous demander
de délivrer le plus d’âmes possible, lors de chacune de vos visites.»
« Ô Mère de bonté, nous vous prions plus particulièrement
pour les âmes les plus délaissées du Purgatoire
et notamment celles tombées pour la France. » Ainsi soit-il
Cinquième Mystère Douloureux: Jésus meurt sur la Croix
Au Golgotha, ils le crucifièrent et avec lui, les deux malfaiteurs … Et Jésus disait : « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Saint Luc 23, 33-34)
Jésus sur la croix est déjà mort, il ne peut plus rien, humainement, il est totalement livré, ouvert, vulnérable, anéanti aux yeux des hommes, et c’est pourtant là qu’il nous sauve.
Extraits de l’homélie du Pape Benoît XVI pour la fête du Christ Roi
« Dans l'Evangile, nous voyons que tous demandent à Jésus de descendre de la croix. Ils se moquent de lui, mais c'est également une façon de se disculper, comme pour dire, ce n'est pas notre faute si tu es là sur la croix, c'est uniquement ta faute, car si tu étais véritablement le fils de Dieu, le Roi des Juifs, tu ne serais pas là, mais tu te sauverais en descendant de cet infâme échafaud. Si tu restes là, cela veut donc dire que tu as tort et que nous avons raison.
Le drame qui se déroule sous la croix de Jésus est un drame universel ; il concerne tous les hommes face à Dieu qui se révèle pour celui qu'il est, c'est-à-dire Amour. En Jésus crucifié, la divinité est défigurée, dépouillée de toute gloire visible, mais est présente et réelle. Seule la foi sait la reconnaître : la foi de Marie qui unit dans son cœur également cette ultime pièce de la mosaïque de la vie de son Fils. Elle ne voit pas encore l'ensemble, mais continue de placer sa confiance en Dieu, en répétant une fois de plus avec le même abandon : "Je suis la servante du Seigneur" (Lc 1, 38).
Puis, il y a la foi du bon larron, une foi à peine esquissée, mais suffisante pour lui assurer le salut : "Aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis"... A la différence de l'autre malfaiteur, et de tous les autres qui le raillent, il ne demande pas à Jésus de descendre de la croix, ni de le faire descendre. Il dit au contraire: "Souviens-toi de moi, lorsque tu viendras avec ton royaume". Il le voit sur la croix, défiguré, méconnaissable, et pourtant, il se confie à Lui comme à un roi, plus encore, comme au Roi. Le bon larron croit à ce qui est écrit sur cette inscription au-dessus de la tête de Jésus "le roi des juifs". Il y croit, et se confie. C'est pour cela qu'il est déjà, immédiatement, dans l'"aujourd'hui" de Dieu, au paradis, car le paradis c'est cela, être avec Jésus, être avec Dieu…
Ce ministère est difficile, car il n'est pas conforme à la façon de penser des hommes… Mais cela est et demeure toujours notre premier service, le service de la foi, qui transforme toute la vie ; croire que Jésus est Dieu, qu'il est le Roi précisément parce qu'il est arrivé jusqu'à ce point, parce qu'il nous a aimés jusqu'au bout. Et cette royauté paradoxale, nous devons en témoigner et l'annoncer comme Lui l'a fait, le Roi, c'est-à-dire en suivant sa vie même et en nous efforçant d'adopter sa même logique, la logique de l'humilité et du service, du grain de blé qui meurt pour porter du fruit… »
Ô Marie, Mère de l’Église et de toute l’humanité, Reine du Ciel et de la terre, nous te supplions d’aider tous les membres de nos corps armés, plongés si souvent dans des situations extrêmes, à réaliser que cette vie sur la terre n’est qu’un passage obligé, pour lequel chacun de nous doit donner le meilleur de lui-même.
Que la Vierge Marie apprenne à chacun à accepter ses faiblesses et vulnérabilités afin de pouvoir compatir aux misères et faiblesses de tous nos frères et sœurs en humanité et permettre ainsi à la puissance de l’Amour de se répandre.
A l’exemple du Christ-Roi, soyons, tous et chacun porteur de cette Vérité éternelle qui fait la force d’un peuple enhardi par la Foi. Si tout semble perdu, en réalité, Dieu veille et par nos croix portées dans la Foi, une nation peut être sauvée !
Prière au Christ-Roi, Prince de la Paix, Maître des nations[2]
Ô JESUS, l'Unique Roi de l'univers,
Nous nous prosternons à vos pieds, Pour vous adorer,
Et pour vous prendre pour notre Roi et notre Guide.
Oui SEIGNEUR, à vous toutes les nations sont soumises,
Vous êtes Seul le Vrai Roi, Vous êtes Seul la vraie Paix, Vous êtes Seul la vraie lumière,
Nous n'adorons que Vous Seul.
Vous êtes notre Seul soutien, Vous êtes notre Maître, Ô Grand DIEU du Ciel et de la Terre.
Nous croyons très fermement que vous êtes réellement présent, dans l’Eucharistie.
Vous êtes là, vivant, aimant. Vous voulez nous nourrir du Pain de Vie.
Oui, venez et nourrissez vos enfants.
Vos regards sont fixés sur les âmes, Vous veillez sur toutes les Nations.
Votre Cœur est pour nous un asile de repos.
Nous nous consacrons donc à votre Cœur de Roi et de Prince.
A Vous Seul, SEIGNEUR, Toute Gloire, Honneur, Amour, soient rendus
jusqu'à la consommation des siècles et dans toute l'Eternité. Amen. † »
Victoire tu règneras, Ô Croix tu nous sauveras !
Rayonne sur le monde qui cherche la vérité,
ô croix, source féconde d'amour et de liberté !
[1] Où tu as, par ton intercession auprès de Ton Fils et à la prière des petits enfants de Pontmain, le 16 janvier 1871, fait arrêter dès la nuit suivante, toute hostilité entre la Prusse qui était en train de massacrer l’armée française et la France. En 1870 tous les états allemands étaient engagés conjointement à la Prusse.
[2] Prière dictée par Notre Seigneur, à Sœur Marie Olive du Christ-Roi,
Le 7 Juillet 1927, au monastère des bénédictines du Saint Sacrement, 16 rue Tournefort, Paris V
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